Le 25 octobre 2020 marquera la date anniversaire de la création de Belhumeur Stratégies d’affaires, il y a 10 ans. Sur une base affaires et personnelle, post-mortem en 10 constats.
1-Avoir de l’expérience et avoir une offre, c’est très différent.
En 2010, j’étais directeur des ventes avec plus de 10 ans d’expérience dans ce rôle. Constat : Bâtir une offre de services concrète en me servant de cette expérience m’a pris du temps, de la flexibilité et de l’humilité. J’ai dû au fil du temps, comprendre les besoins du marché que je visais et transformer mon expérience de directeur en services concrets.
2-Avoir un réseau de contacts diversifié est aidant
Après 10 années à mon compte, je n’ai pas facturé 1$ grâce à mon réseau de contacts du segment marché qui m’a bien fait vivre pendant les 20 années précédentes (ce n’était pas un marché dans lequel je souhaitais développer ma pratique de consultant.) Constat : Si j’avais eu la clairvoyance d’élargir mon réseau de contacts en début de carrière, j’aurais possiblement gagné plus rapidement des mandats en partant à mon compte.
3-Les mandats « alimentaires » sont précieux
Dans les premières années, j’ai parfois dû accepter des mandats qui ne me faisaient pas sauter de joie à chaque rencontre de travail. Constat : Les mandats « alimentaires » aident à payer les factures, permettent de savoir ce qu’on aime ou pas et permettent d’élargir son réseau de contacts.
4-Tout miser sur un mandat est risqué
À travers ces 10 années, j’ai investi plus de 2 années consécutives à temps plein dans un mandat facturable très intéressant, car j’y voyais la possibilité de devenir actionnaire de cette entreprise naissante. Constat : J’ai appris beaucoup dans ce projet, mais le redémarrage de ma pratique a été long et ardu. Afin de mieux gérer mon risque, j’aurais pu diversifier mes activités et ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier.
5- La gestion de temps et des priorités est fondamentale
Dans une entreprise naissante, toute tâche peut paraître importante et urgente. Constat : Le développement des ventes basé sur la validation des besoins du marché (Customer discovery) est la priorité. Le « meilleur » des produits ou services restera sur les tablettes si le marché ne le connaît pas et ne l’endosse pas. C’est une obligation de se rendre visible au marché avec une ouverture d’esprit assez grande pour adapter son offre selon les besoins constatés ou passer à autre chose…
6-S’outiller correctement fait gagner du temps et de la crédibilité
La bonne technologie et les bons outils coûtent parfois cher, mais font sauver du temps. Constat : J’ai testé des outils et investis dans la technologie et cela me donne du temps et de la crédibilité. À titre d’exemple, pourquoi gérer manuellement des inscriptions à des formations alors que des solutions logicielles fiables et peu onéreuses existent? Le temps sauvé et le professionnalisme projeté valent largement les frais transactionnels payés.
7-Focaliser c’est se démarquer
Une offre large peut causer un manque de profondeur (bon en tout, expert en rien). Constat : Au démarrage de mon entreprise, je souhaitais couvrir les ventes, les communications et le marketing. Après 5 ans, j’ai restreint mon offre et approfondis spécifiquement le volet stratégies de commercialisation. J’y trouve mon compte car ce champ de compétence évolue constamment et surtout, ma créativité y est mise à profit.
8-Se renouveler à des sources variées est porteur
Parfois les mandats se ressemblent et je peux tomber sur le pilote automatique quand ça roule. Constat : Il est primordial de faire challenger mes paradigmes (personnels et business) et d’alimenter mon imaginaire dans des sources variées (arts, culture, spiritualité, activité physique, humour, etc.). Comme consultant, je veux développer avant tout une relation humaine vraie et enrichissante avec mes clients car la vie c’est bien plus que seulement la business.
9-La liberté du travailleur autonome a un prix
Depuis quelques années, travailler à son compte, avoir son entreprise est souvent idéalisé. Constat : Avoir des idées et des projets, c’est seulement le point de départ. Le véritable défi est d’en faire un projet rentable dans le temps, sans hypothéquer sa santé financière (et celles des autres) et sacrifier ses amitiés et sa famille en cours de route. À la fin de la grande aventure qui s’appelle la vie, bien peu de choses comptent réellement mis à part les amitiés sincères et les liens familiaux.
10-La vie c’est bien plus que seulement le travail
Comme directeur des ventes, le travail prenait la large part de mon attention et de mon temps. Constat : Après 10 ans comme travailleur autonome, je tends à garder un équilibre de vie qui me permet, dans cet ordre, de prendre soin de moi, de ma vie amoureuse, de mes enfants et de mon travail.
Merci à tous ceux et celles qui m’ont conseillé, inspiré, parfois grondé et oser me challenger dans mes « vérités » afin de m’aider à évoluer comme personne.
P.S. Comme cadeau de 10e anniversaire, j’offre un audit personnalisé avec le Cerveau des ventes à la première personne qui saura identifier le lieu exact sur la photo montrant le chiffre 10 dans l’entête de cet article de blogue. Écrivez votre réponse à dominic.belhumeur@belhumeursa.com. Bonne chance !